Depuis quelques semaines, je me sens portée par un nouvel élan.
Un élan qui m’a conduite à redéfinir mon offre, à revoir ma communication, à refondre mon site internet. Tout cela m’ancre dans la conviction que je suis prête, plus que jamais, à accompagner les collectifs et les dirigeants dans leurs évolutions.
Mais il me reste une marche importante à gravir : celle du commercial.
Non parce que je douterais de ce que j’ai à offrir — bien au contraire. Mon offre prend forme, elle se structure, elle m’apparaît juste et profondément alignée avec ce que je souhaite proposer au monde professionnel : des équipes qui respirent, des dirigeants qui osent questionner, des organisations capables d’apprendre à vivre autrement. Et pourtant, dès qu’il s’agit de solliciter, de proposer, de relancer, je me sens en tension. Comme si cela réveillait une inquiétude ancienne : celle d’être trop insistante, trop visible, trop « intéressée ».
Le paradoxe de la visibilité
Je sais pourtant combien cette visibilité est nécessaire, et combien elle conditionne la rencontre. Pour être trouvée, il faut parfois se montrer. Mais je mesure aussi le paradoxe intime que cela représente pour moi.
Je repense à l’époque où je dirigeais l’Académie Accor, où je recevais sans cesse des sollicitations. Je me souviens du flot de demandes, souvent mal ajustées, déconnectées de ma réalité, de mes besoins, de mon rythme, et de l’agacement qu’elles pouvaient susciter. Aujourd’hui, les rôles ont changé : c’est moi qui écris, qui propose, qui tends la main. Et cet exercice n’a rien d’évident.
Vendre autrement, oser la sincérité
Je n’ai pas envie d’approcher mes futurs clients comme on remplit un fichier de prospection, ni de les réduire à des opportunités commerciales. J’ai envie de les rencontrer là où ils en sont, d’ouvrir un dialogue qui ait du sens, et non de forcer une décision.
Cela demande un certain courage : celui d’être soi, même dans l’acte de vendre.
Alors j’avance doucement. Je sème, je tisse, je patiente — non sans difficulté, car j’aimerais que les choses aillent plus vite, que les rendez-vous s’enchaînent, que les signes soient plus clairs. Mais j’apprends à faire confiance, à m’écouter, à croire que ce chemin, bien qu’exigeant, porte en lui une autre manière d’entrer en relation : plus humaine, plus vivante, plus ajustée.
👉 Et vous, comment vivez-vous cette tension entre visibilité et authenticité ?
Entre le désir de partager ce que vous portez et la crainte d’être perçu·e comme « en train de vendre » ?
Je serais curieuse de lire vos mots. 🌿
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