Le premier semestre 2025 a été pour moi une période chaotique.
Après un temps de vide, le rebond du printemps s’est imposé avec force, porté par mon envie d’accompagner des collectifs et des personnes vers plus de reliance et de respiration.
Ce renouveau, cette posture nouvelle que j’ai choisi d’endosser, m’ont demandé beaucoup d’énergie. Début juillet, j’ai ressenti un véritable essoufflement et j’ai décidé de me mettre un peu en retrait, avant une vraie pause.
La nécessité de la pause
Cette pause était nécessaire pour retrouver l’élan qui m’avait conduite à redéfinir mon offre de services et à renouer avec le plaisir d’accompagner les collectifs.
Cet été, je me suis donc accordé ce temps.
Des moments de calme, des découvertes, des rencontres, et surtout un émerveillement profond face à la nature :
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🌄 les paysages grandioses des Pyrénées au fil de randonnées,
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🌿 la douceur verdoyante de la Charente au rythme d’une pénichette,
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🌊 les ciels et rivages changeants de l’île de Ré, au gré de balades ressourçantes.
À cela se sont ajoutées des lectures nourrissantes, qui ont accompagné ma réflexion :
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Faire tribu d’Hugo Paul, sur les ingrédients du collectif,
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Veiller sur elle de Jean-Baptiste Andrea, roman mystique et lumineux,
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Le soleil est-il conscient ? de Patrice van Eersel, enquête passionnante sur les mystères de la conscience.
Ces respirations m’ont reconnectée au vivant, au beau, à l’inspiration.
Le souffle des collectifs
En les vivant, j’ai pris conscience de combien il est vital, pour chacun·e, mais aussi pour les collectifs, d’ouvrir des espaces de respiration.
Dans les organisations, la pression du quotidien, l’empilement des réunions, l’urgence des décisions finissent par saturer l’air ambiant. L’énergie s’épuise, les élans s’éteignent, les projets perdent de leur force.
Créer de la respiration dans un collectif, c’est offrir la possibilité de :
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prendre du recul et retrouver du sens,
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accueillir des points de vue décalés,
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laisser naître des idées neuves,
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donner un souffle nouveau aux projets.
C’est un acte de leadership, mais aussi un cadeau offert à l’ensemble de l’équipe : celui de se reconnecter à ce qui compte vraiment, et de retrouver la puissance du collectif quand il respire ensemble.
Une invitation pour la rentrée
C’est ce cap que je propose pour cette rentrée :
créer des respirations dans les collectifs, ouvrir des chemins différents, inviter à d’autres manières de faire et de penser ensemble.
Parce qu’il ne s’agit pas seulement de travailler plus vite ou plus fort. Il s’agit de travailler autrement, en intégrant la dimension vivante, régénératrice, indispensable aux équipes comme aux individus.
👉 Et vous, qu’est-ce qui vous aide à retrouver du souffle, individuellement ou collectivement ?
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