Toute équipe a besoin de frontières. Des repères clairs, qui lui permettent de se reconnaître, de s’ancrer, de nourrir le sentiment d’appartenance. Ces frontières se dessinent à travers une vision partagée, des rituels, des apprentissages, des projets communs qui soudent et forgent la fierté de chacun·e de ses membres.
Mais quand cette cohésion se renforce, un autre risque apparaît : celui de se refermer. De fonctionner en vase clos, à l’abri du monde extérieur, au point d’en oublier que toute équipe s’inscrit dans un écosystème plus vaste : ses clients, ses partenaires, ses fournisseurs, ses marchés, son environnement social et culturel.
Or, une équipe apprenante ne vit pas contre le monde, elle vit avec lui. Elle cultive la curiosité, garde les portes ouvertes, les oreilles attentives, les antennes déployées. Elle sait que l’ouverture sur le dehors est ce qui la régénère : elle lui permet de capter les signaux faibles, d’anticiper les mutations, d’interroger ses pratiques, d’innover et de se réinventer sans cesse.
À l’Académie Accor, cette ouverture s’est imposée comme une évidence. D’abord dans la conception de notre offre de formation : écouter nos clients, comprendre leurs besoins et leurs contraintes, nous a permis d’adapter nos formats et d’innover dans nos dispositifs. Sur certains projets, nous avons même mis en place des comités intégrant des hôteliers pour co-construire avec nous de nouveaux formats d’apprentissage: Création du COOC (Corporate Open Course) sur la transformation managériale, conception d’une bibliothèque de e-learnings sur les Essentiels de l’hôtellerie conçus par les hôteliers pour les hôteliers…. Autant de projets initiés par l’équipe qui ont marqué le renouveau de l’Académie.
Mais l’ouverture ne s’arrête pas là. Elle nourrit aussi la manière de fonctionner du collectif lui-même. À l’Académie, il nous est vite apparu essentiel de chercher l’inspiration ailleurs : lectures, vidéos, intervenants inspirants, échanges avec d’autres organisations, learning expeditions. Ces respirations nous ont permis non pas de copier, mais de tisser nos propres pratiques, à notre image, avec discernement et créativité.
C’est ainsi que l’équipe a su se régénérer : en maintenant un lien vivant entre le dedans et le dehors. Une équipe fermée finit par s’épuiser. Une équipe ouverte, elle, se renouvelle sans cesse, trouve son énergie dans les rencontres, s’enrichit de la diversité du monde, et continue à grandir.





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