Chaque année, au mois de juin, revient la Semaine de la Qualité de Vie au Travail (QVT), fidèle au calendrier. Avec elle, son lot d’initiatives bienveillantes et de bonnes intentions.
Dans de nombreuses organisations, on « marque le coup » : un atelier de respiration, un jeu-concours sur l’ergonomie, l’inauguration d’un espace détente.
Autant de moments agréables, parfois fédérateurs, qui offrent une respiration bienvenue dans le tumulte du quotidien.
Mais que se passe-t-il une fois la parenthèse refermée ?
Les limites d’une approche superficielle
Lorsque les tensions reprennent, lorsque les ressources manquent, lorsque les réunions s’enchaînent… les questions de fond demeurent sans réponse.
Trop souvent, la charge de cette semaine symbolique repose sur les épaules des équipes RH. À elles, on confie la mission de raviver l’engagement et de réparer, par des actions ponctuelles, des fragilités bien plus profondes.
Comme si quelques initiatives visibles pouvaient suffire à réconcilier les personnes avec un travail qui, parfois, les épuise ou les vide de leur élan.
La qualité de vie au travail réside dans le travail lui-même
La QVT ne réside pas dans les attributs périphériques du travail, mais dans le travail lui-même, dans ce qu’il permet de vivre et de créer au quotidien.
Elle se joue dans la manière dont chacun et chacune se sent considéré·e, écouté·e, respecté·e, soutenu·e, et ce quelle que soit sa place dans l’organisation.
Le rôle clé des managers
Cela engage, au premier chef, les managers. Non pas comme seuls responsables de la qualité de vie de leurs collaborateurs, mais comme ceux et celles qui peuvent créer les conditions d’une dynamique collective, grâce à laquelle chacun pourra s’épanouir et se développer.
Car c’est dans la force du collectif, lorsqu’il est aligné, solidaire, vivant, que se régénère l’envie de contribuer — durablement.
Une nouvelle ambition pour les RH ?
Le rôle des RH, dans ce cadre, pourrait être de permettre cette transformation.
En choisissant des managers avant tout pour leur humanité, et en les aidant à pouvoir l’exprimer.
En étant en soutien pour faire grandir des équipes ancrées, engagées et profondément vivantes.
Et si la semaine de la QVT devenait un point de bascule ?
Et si, cette année, la semaine de la qualité de vie au travail ne se limitait pas à des initiatives ponctuelles, mais devenait le point de départ d’une autre manière de faire équipe ensemble ?
Je travaille justement sur un accompagnement pour celles et ceux qui veulent faire évoluer leurs pratiques de manière profonde et collective.
👉 Et si on en parlait ?
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